Pourquoi je grossis ?

26 April 20203 May 2020
by Sophie Rousse

📌 L’évolution du poids est multifactorielle et les causes pour chacun sont spécifiques ! Parce qu’on est tous différents au départ et que l’hygiène de vie adoptée au fil des années a pu nous « dérégler » de diverses manières…

📌 La naturopathie est très adaptée pour répondre à cette problématique car elle prend en compte la nutrition, la physiologie neuro-endocrinienne, le comportement et les émotions, l’activité physique, les morphotypes, les antécédents … et donc la personnalisation !

💨🤔 Les causes de la prise de poids …

💥 Nutrition

Sont en causes aussi bien le déséquilibre nutritionnel (excès, carences en macro ou micro-nutriments), que sa mauvaise qualité (industriel = sans qualité nutritionnelle et plein de toxiques), et le volet comportemental (manger trop vite, grignoter, avoir des pulsions)

💥 Prédispositions

…. à manger davantage, à devenir « food addict » (au sucre, sel ou gras), ou à grossir

💥 Manque de sommeil

Principal processus de régénération du corps… et de l’esprit ! La leptine (hormone de satiété) diminue avec le manque de sommeil

💥 Stress, psychologie, émotions

Ils agissent sur nos neuromédiateurs et hormones, qui régulent comportements et métabolisme

💥 Sédentarité

L’activité physique permet d’éliminer, mais également de réguler TOUS les systèmes physiologiques

💥 Toxiques, Pollution

Ils encrassent l’organisme et perturbent son fonctionnement

💥 Vieillissement

Il engendre un certain ralentissement métabolique, qu’on peut freiner par l’alimentation, le sport, les émotions positives

💥 Système neuro immuno endocrinien

Les neuromédiateurs, hormones peuvent se déséquilibrer (métabolisme et comportements impactés), et le système immunitaire se retrouver débordé (inflammations silencieuses)

💥 Système digestif

Un foie ou intestin engorgé, inflammé induit des effets sur le métabolisme, un défaut d’élimination

💥 Microbiote

S’il est en dysbiose (déséquilibré), ou avec candidose (type de dysbiose à champignon, cf autre article), tout est perturbé !

💥 Morphotypes

Selon que l’on soit gynoïde, androïde … on stocke différemment !

FOCUS SUR …

1) 💦 LA NUTRITION

les excès et carences fréquents :

✔ Excès de viande :

inflammation, hyperœstrogénie

✔ Excès de sucres/féculents/pain pâte pizza gâteaux/ alcool :

addictifs, microbiote & immunité perturbés, inflammations (et s’ils sont raffinés : sans minéraux et plus toxiques)

✔ Excès de laitage :

addictif, perméabilité intestinale, intolérance, hyperœstrogènie

✔ Déséquilibre des matières grasses :

(carences en oméga 3, excès d’acides gras saturés et trans) : inflammations

✔ Carence en produits de la mer :

déficit en omega 3, iode, zinc, phosphore (évite l’hypothyroïdie)

✔ Carence en légumes et fruits frais :

déficits micronutritionnels (vitamines, minéraux, antioxydants…indispensables au bon fonctionnement physiologique)

✔ Carence en protéines :

dysfonctionnements des neurotransmetteurs, fringales

Les carences en vitamines B (B6 B9 B12 surtout, impliqués dans la detox), Iode, Zinc, Sélénium (Thyroïde), Fer et Magnésium (métabolisme), omega 3 sont les plus fréquentes. Y remédier permet de rétablir un certain équilibre hormonal, métabolique et neuronal.

2) 💦 LES HORMONES

Les dysfonctionnements peuvent être multiples et corrélés (les hormones interagissent). La recherche découvre régulièrement de nouvelles hormones liées au surpoids. Ce peut être une cause, mais aussi une conséquence, et le surpoids s’auto-entretient. En voici quelques-unes :

✔ T3 (THYROIDE)

l’hypothyroïdie (manque de T3 active) toucherait 80% de la population – détectable par prise de température au lever 4 j de suite en milieu de cycle : si parfois <36.7°C, probable hypothyroïdie) : Métabolisme ralenti

✔ CORTISOL

Son excès est dû au stress : Métabolisme perturbé, envie de manger, baisse de sérotonine (plaisir)

✔ OESTROGENES

Un déséquilibre œstrogène / progestérone (ménopause, contraceptifs, syndrome prémenstruel …) engendre rétention d’eau, stockage de graisse, mauvaise circulation

✔ INSULINE

Des pics d’insuline fréquents (suite à la consommation de sucre, féculents, viande, laitages) engendrent des pics de glycémie suivies de fringales, mais aussi un stockage des graisses ! De plus, à terme une insulino-résistance s’installe et de lui-même le corps sécrète de l’insuline à haute dose, faisant stocker davantage (tester son insulino-résistance par dosage sanguin des indices HOMA, QUICKI)

✔ LEPTINE

La résistance à la leptine, hormone de satiété (liée à l’insuline), s’opère quand on mange trop : les récepteurs cérébraux deviennent résistants au signal de cette hormone

✔ GLP-1

Sécrétée par l’intestin, sous influence du microbiote, elle régule le métabolisme du gras et du sucre est défaillant

✔ ADIPONECTINE

Sécrétée par le tissu adipeux, elle favorise la lipolyse

✔ SIRTUINE

Cette enzyme intracellulaire, accélére la combustion du sucre et du gras.

3) 💦 LES NEUROMEDIATEURS

DOPAMINE (motivation), SEROTONINE (plaisirs), GABA (sérénité) peuvent être en déficit, et perturber nos comportements alimentaires (pulsions). Certains sont fabriqués dans l’intestin, et ils sont souvent sous dépendance hormonale.

4) 💦 SYSTEME DIGESTIF / D’ELIMINATION

✔ Le FOIE

Cette « usine de traitement des apports / éliminations », débordée, relargue des déchets dans le sang et trop d’acides gras et de glucides, qui sont stockés. Le foie peut lui-même devenir gras (cirrhose non alcoolique ou stéatose hépatique), quand on lui apporte trop de sucre, ou que le microbiote fermente trop de sucre qu’il transforme en alcool.

✔ Le MICROBIOTE

La flore intestinale d’une personne en surpoids montre la présence trop nombreuse de certaines souches en cause dans le métabolisme anormal du sucre et du gras… et dans la perturbation de la synthèse de neuromédiateurs à l’origine de troubles du comportement !

✔ L’INTESTIN

abîmé, inflammé par l’alimentation, l’alcool, les médicaments, il va laisser passer des déchets dans le sang, qui perturbent la physiologie, inflamment silencieusement divers tissus et favorisent le stockage.

5) 💦 LES MORPHOTYPES

On ne stocke pas tous le gras aux mêmes endroits selon nos prédispositions.

✔ Morphotype GYNOÏDE :

– On stocke sur les hanches et cuisses (culotte de cheval) ou tout le long des jambes (Bottes veineuses, jambes en « poteaux »), sous forme de cellulite

– Processus : le gras s’accumule dans les adipocytes (cellules pouvant absorber 27 fois son volume en gras), qui compressent les vaisseaux, ce qui provoque l’accumulation d’eau et de déchets localement, et à terme une fibrose (le collagène s’accumule autour des cellules)

– Dysfonctionnements : défaut de lipolyse (déstockage du gras), troubles circulatoires, rétention d’eau et de déchets, fabrication d’un type de tissu gras particulier (adipocytes « blancs », sans mitochondrie, la mini-usine intra-cellulaire qui transforme sucre et gras en énergie)

– En cause : hyperoestrogénie, perturbations intestinales, prédispositions génétiques

✔ Morphotype androïde nerveux

– On stocke de la poitrine au bas de l’abdomen

– Dysfonctionnement : sérotonine et insuline sont déréglées (fringales)

– En cause : excès de cortisol dû au stress

✔ Morphotype androïde métabolique

– On stocke tout sur l’abdomen

– Dysfonctionnement : insuline, cortisol déréglés. Métabolisme du gras et du sucre très perturbés conduisant à une puis plusieurs composantes du SYNDROME METABOLIQUE : hypertension, taux sanguin élevés de triglycérides, cholestérol, glucose (diabète de type 2, de plus en plus fréquent à 40 ans … mais souvent réversible !)

– En cause : stress, sédentarité et déséquilibres alimentaires (trop de sucre, alcool, mauvais gras) délétères à l’intestin et au foie